QUE FAIRE DE VOS PRODUITS NON-ALIMENTAIRES INVENDUS ?

Textiles, matériaux de construction, jouets, électroménagers, bureaux…. Les invendus non-alimentaires sont toujours plus nombreux. Mais depuis l’entrée en vigueur de la loi AGEC (Loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), les entreprises ne peuvent plus les détruire. Alors que faire de ses produits non-alimentaires invendus ? Découvrez les réponses dans cet article.

La loi AGEC, un séisme pour les produits non alimentaires

État des lieux

Que ce soit les produits non-alimentaires dans la grande distribution, dans l’industrie du textile, du mobilier…. Chaque année, des milliers de tonnes de produits sont jetées. La preuve en chiffres :

• 100 000 tonnes de déchets pour les jouets ;
• 75 000 tonnes de déchets pour les produits d’hygiène ;
• Entre 10 à 20 000 tonnes de déchets pour les textiles ; etc.

Sur l’année 2019, l’ADEME estimait les pertes d’invendus de marchandises non-alimentaires à hauteur de 4,3 milliards d’euros.

Bien souvent, ces déchets sont liés à des méthodes de production et de consommation excessives. C’est pourquoi, le législateur a voté la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui vise à changer les comportements des entreprises et des consommateurs.

L’interdiction de détruire les invendus non-alimentaires

Promulguée le 10 février 2020, la loi AGEC met un coup d’accélérateur dans la lutte contre le gaspillage (quelle que soit sa forme).
L’une de ces mesures phares, c’est l’interdiction de jeter les produits non-alimentaires invendus. La loi prévoit toutefois quelques exceptions en cas de problématiques de sécurité ou d’hygiène, ou d’impossibilité absolue d’écouler ses stocks.

Hormis ces hypothèses, les entreprises ne peuvent plus détruire leurs invendus. Et cela peut parfois poser problème lorsque les stocks s’accumulent. En effet, ces produits non-alimentaires occupent de la place dans l’entrepôt. Ce qui génère des coûts supplémentaires, mais aussi un manque à gagner.

Heureusement, il existe des solutions pour écouler son stock d’invendus, tout en limitant les pertes financières.

3 SOLUTIONS POUR “SE DÉBARRASSER” DE SES PRODUITS NON- ALIMENTAIRES INVENDUS

Avec l’interdiction de jeter les produits non-alimentaires invendus, les entreprises n’ont d’autres choix que de se tourner vers des alternatives. Alors quelles sont-elles ? Voici les plus courantes :

• Faire appel à une entreprise de déstockage : les entreprises de déstockage peuvent récupérer votre stock d’invendus afin de le vendre à petits prix. Mais comme ces sociétés doivent aussi générer des bénéfices, elles achètent vos marchandises à des prix extrêmement bas (encore plus qu’en période de soldes ou de promotion).
• Recycler ses invendus : l’idée est alors de redonner une seconde vie à vos marchandises en les transformant en produits totalement nouveaux.
• Donner aux associations : c’est la solution la plus souvent mise en avant par le gouvernement pour gérer ses produits non-alimentaires invendus. Et c’est aussi la plus avantageuse pour les entreprises.

Si vous souhaitez d’autres solutions pour gérer vos produits non-alimentaires invendus, n’hésitez pas à consulter cet article.

LE DON, LA MEILLEURE SOLUTION POUR ÉCOULER VOS PRODUITS NON- ALIMENTAIRES INVENDUS

Parmi toutes les solutions pour écouler son stock de produits alimentaires invendus, il y en a une qui est particulièrement mise en avant par le gouvernement. C’est le don aux associations. Et oui, cette solution est à la fois bénéfique pour votre entreprise, pour la planète et pour la société.

Pour votre entreprise

En plus d’écouler votre stock, vous bénéficiez d’un double avantage à donner vos produits non-alimentaires invendus :

• Fiscalité : vous profitez d’une réduction d'impôt équivalente à 60% du montant du don (plus d’infos sur cet avantage fiscal), ce qui peut vous faire économiser plusieurs milliers d’euros chaque année. D’ailleurs, cette réduction d’impôt est généralement plus intéressante que le déstockage. Et oui, si vous faites appel à un tiers pour écouler votre stock, vous devrez vendre à prix cassés.
• Image de marque : même si c’est pour écouler votre stock de meubles neufs, de retours clients ou de produits défectueux, le don aux associations reste un acte de générosité. N’hésitez pas à le mettre en avant dans vos communications, et à l’introduire dans votre politique RSE.

Pour la planète

S’ils sont jetés, les produits non-alimentaires invendus augmentent considérablement les déchets qui polluent déjà la planète. C’est justement pour cette raison que le don aux associations est mis en avant par la loi AGEC. En donnant vos invendus, vous leur donnez vie.

Outre la réduction des déchets, le don doit aussi être comparé avec les autres méthodes d’écoulement de stock. Et notamment le recyclage.
Cette stratégie est souvent présentée comme écologique. Certes, par rapport à la destruction pure et simple, c’est beaucoup plus écoresponsable. Mais il convient de rappeler que pour transformer des biens, les entreprises de recyclage utilisent de nombreuses ressources (que ce soit de l’énergie ou d’autres matières). L’impact environnemental est donc loin d’être neutre.
Alors qu’avec le don, il est très faible. Il n’est pas totalement neutre, puisqu’il faut transporter les marchandises jusqu’à l’association. Cela dit, chez Done, nous vous mettons en relation avec des associations locales, ce qui réduit largement les émissions de CO2 liées au transport.

Pour la société

Par définition, le don de produits non-alimentaires invendus aux associations vise à aider ces organisations à mener à bien leurs missions. Or, pour bénéficier de la réduction d'impôt, vous devez impérativement effectuer un don à une association d’intérêt général, c’est-à-dire une organisation agissant pour le bien commun. Ce peut être : venir en aide aux personnes défavorisées, favoriser l’accès à l’énergie pour tous, fournir des jouets aux enfants hospitalisés, etc.
Quel qu’il soit, l’objectif est bénéfique à la société dans son ensemble. En effectuant un don, vous participerez à votre échelle à l’amélioration de la société.

Malgré tous ces avantages, 71% des entreprises rencontrent des difficultés à faire du don aux associations. La cause ? Un manque de temps, d’information, une complexité administrative, …. Quelle qu’elle soit, Done a la solution. De l’identification de l’association au reçu fiscal, nous nous chargeons de toutes les étapes du don aux associations.